Login

L’interdiction des serres chauffées en bio est reportée

L'Inao autorise l'utilisation d'énergies fossiles pour chauffer les serres bio jusqu'en 2030 eau lieu de 2025.

Produire des légumes d’été biologiques sous serres chauffées par des énergies fossiles sera finalement possible cinq années de plus. C’est ce que rapporte la Fédération nationale de l’agriculture biologique à la suite d’une décision de l’Inao, en charge des appellations.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le verdict est tombé. Tomates, courgettes, poivrons, aubergines et concombres biologiques pourront être produits sous serres chauffées par des énergies fossiles au-delà de 2025, affirme dans un communiqué de presse du 11 juillet 2024 la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab). Le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab), rattaché à l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), a reporté l’interdiction à 2030.

Cinq ans de plus

Votée par le Cnab le 11 juillet 2019, cette mesure devait s’appliquer dès 2025 pour les serres construites avant 2020. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre en privilégiant les énergies renouvelables, comme la biomasse et la chaleur fatale, précise la Fnab. Pour toutes les serres bio construites après 2020, l’obligation est entrée en vigueur dès 2019.

Selon la Fnab, « ce report ne concerne qu’une trentaine de producteurs au regard des 14 000 producteurs de légumes bio en France qui n’ont pas recours au chauffage de leurs serres ». Pour autant, la fédération « déplore » que les cinq dernières années n’aient pas suffi à « s’affranchir des énergies fossiles » et dépose en ce sens une motion pour « faire un point d’étape annuel ».

De leurs côtés, la fédération des coopératives de fruits et légumes (Felcoop) et Légumes de France voulaient obtenir ce report à 2030.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement